Photo Coup de Coeur de CP
La rose noire par Pelseb
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du 1er au 31 Mai : L'amitié

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L'ANGE
Auteur : custo
Postée le : 2008-10-06 14:29:06



  Appareil : NIKON CORPORATION - NIKON D3
Ouverture : f/13.0 - Vitesse : 1/100 - ISO : 100 - Focale : 48mm


 
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9 commentaires

jm54


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Posté le 2008-10-06 14:39:19 [Signaler un abus]

J'aurais pris Ophélie pour titre, enfin c'est à quoi j'ai pensé en voyant la vignette
J'aime bien le montage, et le traitement, elle va dans ma CDC box malgré une petite différence de couleur entre le fond derrière le personnage et le fond (plus bleuté) autour de l'auréole.


jm54


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Posté le 2008-10-06 14:44:14 [Signaler un abus]


Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
− On entend dans les bois lointains des hallalis.

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir,
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.

Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s’inclinent les roseaux.

Les nénuphars froissés soupirent autour d’elle ;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d’où s’échappe un petit frisson d’aile :
− Un chant mystérieux tombe des astres d’or.

II

Ô pâle Ophélia ! belle comme la neige !
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté !
− C’est que les vents tombant des grands monts de Norwège
T’avaient parlé tout bas de l’âpre liberté ;

C’est qu’un souffle, tordant ta grande chevelure,
À ton esprit rêveur portait d’étranges bruits ;
Que ton cœur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l’arbre et les soupirs des nuits ;

C’est que la voix des mers folles, immense râle,
Brisait ton sein d’enfant, trop humain et trop doux ;
C’est qu’un matin d’avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s’assit muet à tes genoux !

Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle !
Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
Tes grandes visions étranglaient ta parole
− Et l’Infini terrible effara ton œil bleu !

III

− Et le Poète dit qu’aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,
Et qu’il a vu sur l’eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.


jm54


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Posté le 2008-10-06 17:03:51 [Signaler un abus]

Sur l'oeuvre de Paul Delaroche (la jeune martyr) qui t'as servi de base pour ce montage, il n'y a pas la dominante bleue autour de l'auréole


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